Informations
Massif : Alpes Pennines
Lieu de départ : Place Moulin, Bionaz, Val d’Aoste
Durée et période : 3 jours de juillet 2019
Forme de la ligne : en boucle
Formes des montagnes : alpages, arêtes, glaciers, pierriers.
Type d’hébergement : refuge gardé, cabane non gardée
Participants : Aurel et Alison, Paris.
Encadrement : Yann Borgnet, guide de haute montagne
Itinéraire
Les passages clés de l’envolée
J1 : montée au refuge Nacamulli depuis Place Moulin.
J2 : Col d’Oren (3351m), puis traversée intégrale des Pointes d’Oren (3520m). École de glace dans la descente, avant de rejoindre le refuge des Bouquetins (cabane non gardée, 2979m).
J3 : Col du Mont Brulé (3214m), traversée du Haut Glacier de la Tsa de Tsan pour rejoindre le col de la Division (3314m), refuge Aosta puis Place Moulin.
Difficulté technique
Difficulté globale
Difficulté physique
Découvrir
On retiendra le génépi !
Place Moulin est un cul de sac, un bout du monde. Son lac, d’un bleu glaciaire, tranche avec l’herbe grasse, verte et accueillante des alpages qui le surplombe. Pour monter au refuge Nacamulli, nous remontons les différents étages alpins : un petit mélézin, de vaste prairie, puis un monde devenant de plus en plus minéral.
Giorgio, son gardien, a le sens de l’accueil. J’aime venir dans ce refuge, pour son ambiance, son cadre. Il nous conseille l’arête SO de la Becca D’Oren. Une magnifique course d’initiation, vertigineuse pour Alison qui découvre les sensations que procure le vide. Après une partie rocheuse et quelques pas d’escalade, celle-ci devient horizontale et neigeuse. Les courbes s’adoucissent, et Alison se remet progressivement de ses émotions ! Après un bon kilomètre d’arête, nous gagnons le glacier de l’Évèque et profitons d’une plaque de glace affleurante pour quelques exercices de cramponnage. D’ici, nous commençons à apercevoir notre point de chute : une petite cabane suisse non gardée nommée “Refuge des Bouquetins”. Sa forme arrondie, telle une yourte, la rend confortable et spacieuse ! Un couple d’allemand nous y rejoindra aux lumières déclinantes, un peu ronchon de nous y trouver. Ce sont les seules personnes que nous croiserons en deux jours !
Le réveil est matinal, car la journée de retour s’annonce longue et itinérante : deux cols, un glacier à traverser et une vallée à redescendre. Sans oublier le traditionnel génépi offert lors du passage, même en coup de vent, au refuge Aosta. On ne peut y déroger, au risque d’offenser les italiens, maîtres en matière d’accueil !
”...
AurelAlpiniste